Dimanche 22 juillet 7 22 /07 /Juil 09:06

 un matin absorbée dans un rapport j'entendis le clic de « vous avez un nouveau message ». Une adresse email inconnue. Un prénom enchanteur. Sodany. J'ouvre le message et une émotion brutale m'envahit. C'est elle mon inconnue. Cette Sandrine. Comme quoi elle avait bien eu mon message mais que devant l'afflux de mails il lui était très difficile de répondre plus tôt. Je découvre ainsi que plus de 100 personnes ont comme moi vibré à son récit au point de lui écrire. Beaucoup d'hommes certes mais aussi des femmes et des jeunes filles.

Sa réponse provoque en moi une réelle émotion. Encore plus quand je découvre une autre photo d'elle. J'en avais demandé. Sans savoir pourquoi vraiment. Je me disais simplement que je voulais m'assurer de sa réalité. Et là devant mes yeux, la photo d'une jeune fille en mini jupe, délicieuse et souriante. J'ai éprouvé de suite une douce sensation en moi. Inconnue. Je n'ai jamais éprouvé d'attirance pour les filles et à dire vrai j'ai toujours considéré ces rapports lesbiens comme anormaux. Résultat d'une éducation stricte et de mon environnement socioculturel « normal ».

Attitude renforcée quand à l'âge de Sandrine, ma meilleure amie, V., m'a avoué son attirance pour les filles et pour moi en particulier. J'ai alors rompu tout contact avec elle. Je l'ai regretté par la suite et je me rends compte aujourd'hui que j'ai été stupide.

Pendant plusieurs jours, j'ai hésité à répondre à l'invitation de Sandrine. Elle m'expliquait que ne disposant pas d'Internet chez elle et devant se rendre dans un cyber, il lui était difficile d'entretenir une correspondance écrite mais qu'un échange téléphonique lui plairait beaucoup plus. Elle me donnait ainsi un téléphone portable, celui de son amant, pratique que je l'avoue je trouvais étrange. J'éprouvais en outre un réel malaise à me dire que cette Sandrine était peut-être aussi juste un homme qui fantasmait et je ne voulais pas me réveiller de cette douce sensation de penser à cette Sandrine. J'étais encore plus séduite par elle en lisant la suite de ses confessions qu'elle m'avait adressées. L'évocation de sa première relation avec son amie Laekhena m'avait rendue étrange. Au point de penser à elle, au cours de mes rapports intimes avec mon mari. Ce soir là j'ai joui dans les bras de mon mari en pensant à Sandrine. A son visage...à ses courbes. J'étais honteuse.

Huit jours ont passé sans que je ne lui réponde. Entre temps elle m'envoyait de nouveaux écrits et j'étais comme hystérique à les attendre. Mon mari me trouvait étrange et j'évoquais des problèmes dans mon travail. Les jours où je recevais ses écrits je me donnais à mon mari avec un tel empressement. Les autres jours j'étais agressive et blessante. Je souffrais d'être sans nouvelle. Sandrine était devenue pour moi comme une drogue. Je parle au passé. Mais depuis cette nuit, Sandrine est devenue ma drogue. Finalement, j'ai voulu savoir si cette Sandrine était réelle. Au pire je me disais que si cette Sandrine était un homme, c'était un homme qui aimait les femmes et inconsciemment (consciemment aussi) je me disais qu'après tout..

Je n'avais jamais pensé tromper mon mari mais j'étais si désireuse de savoir. J'ai donc téléphoné à Sandrine. Le tel qui sonne dans le vide. Un message d'accueil. Une voix masculine. Je me dis que Sandrine n'existe pas. Une réelle déception et en même temps un soulagement de ne pas perturber ma vie. Je laisse un message. Dans l'après midi, un email. Sandrine qui s'excuse. Elle était occupée. Que le message c'est juste pour éviter les importuns. M'invite à l'appeler de suite. Je ferme mon bureau. Une boule au creux de l'estomac. J'appelle. Une voix douce me répond. Sandrine. Un enchantement.

......

(Excusez moi j'ai dû m'absenter. Je suis chez moi. Mon mari, les enfants, des amis à déjeuner. Je reprends mon récit.)

Cet après-midi là je n'ai quasiment pas pu bosser. J'avais parlé quelques minutes avec Sandrine. Elle avait cours. Mais savoir que cette fille était réelle me transportait. Et sa voix me hantait. Je sais que d'autres ont éprouvé ce choc. J'ai pu lire un certain nombre de mails envoyés par d'autres internautes à Sandrine.

Sa confiance m'a troublée je l'avoue au plus haut point. J'ai très vite perçue la fascination qu'elle exerçait auprès des hommes. D'autres femmes aussi. Je devenais au fil des jours jalouse de ne pouvoir lui parler et de l'entendre me dire qu'elle n'avait pu me répondre étant déjà en ligne avec un internaute. Je n'osais m'avouer ma jalousie et pourtant c'était ce que je ressentais. Je suis devenue agressive avec mon mari. Lui reprochant mille choses. Agressive aussi à mon travail, cassante avec mes subordonnés et encore plus exigeante. Je ne vivais que dans l'attente de ses récits et de lui parler. Je lui demandais sans cesse à la rencontrer, tout en craignant cette rencontre.

Il y a une semaine, j'ai eu l'occasion de la voir. J'ai attendu avec impatience cet après-midi où de passage à Paris elle me proposait de se voir. Le week-end qui approchait (on était vendredi) je devais partir en province dans la famille de mon mari. J'avais programmé ce week-end depuis longtemps (nous devions fêter l'anniversaire de ma belle-mère) et il m'était impossible de reporter ce déplacement. Et pourtant savoir que Sandrine passerait le week-end sur Paris et ne pas pouvoir la voir m'était insupportable. Heureusement j'ai des rtt en retard et j'avais tout préparé. L'après-midi de libre. Un déjeuner avec Sandrine et enfin la voir. Je n'imaginais pas autre chose. Je sais bien à ce que vous pensez. Pourtant c'est vrai je ne me voyais pas coucher avec cette jeune fille. Pas seulement son âge mais surtout que de tels rapports entre femmes ne m'avaient jamais intéressés. Et j'estimais simplement que j'aimerais beaucoup la rencontrer pour partager un peu plus ses confessions et la folie de sa jeunesse, son absence de tabous et son franc parler. J'ai par mon métier le contact facile et je rencontre beaucoup de gens. Cependant je n'ai jamais rencontré auparavant une jeune femme aussi mature malgré ses 18 ans et aussi envoûtante. Je pense que ceux d'entre vous qui lui ont parlé me comprendront.

J'en étais là de mes réflexions ce vendredi 30 avril. Le matin s'écoule doucement. Je me suis faite belle. Casual day, j'ai laissé au placard mon tailleur et j'arbore une jolie robe blanche qui met mes formes en valeur. Je me surprends à penser que je me suis ainsi habillée comme si je voulais séduire un homme. Mon mari est resté pantois me voyant ainsi ce matin là. Il bandait sec et les enfants prenant le petit déjeuner il m'avait entraînée dans notre chambre afin de satisfaire une envie pressante. Un peu jaloux aussi je crois. J'ai dû le rassurer et lui dire que nous attendions un client très important et que la première impression étant primordiale dans le métier de communication que j'exerce il était important que notre client soit séduit. En fait de client, j'avais juste deux réunions que je comptais expédier au plus vite et ainsi arriver à l'heure à mon rendez-vous avec Sandrine. Nous avions juste programmé un déjeuner mais j'avais bien noté qu'elle m'avait dit être libre tout l'après-midi. La soirée elle prévoyait de la passer avec une amie, Virginie, et d'écumer les pubs des environs afin de, comme elle dit, se taper quelques mecs...Sa juvénilité contraste étrangement avec ses propos et son absence totale de tabous. Je me croyais libérée jeune mais j'ai découvert avec Sandrine que j'avais été somme toute très sage.

Cet amant qu'elle évoque dans sa confession a libérée une furie, une salope comme elle dit qu'il n'a pas su canaliser. Je sais que Sandrine souffre de cette séparation plus qu'elle ne veut parfois le dire et que cette quête effrénée d'aventures en est certainement la cause. Je sens en elle une réelle fragilité et je soupçonnais que cette frénésie à séduire les hommes cachait en fait une réelle blessure et la peur de s'avouer plus fragile qu'elle ne veut le laisser paraître.

Ma seconde réunion se terminait quand la tuile m'est tombée dessus. Un client important avec un problème qui ne peut pas attendre. Mon boss que j'essaie de convaincre en pure perte que ce problème peut être réglé par mes assistants. Mais bon c'est lui le boss et j'aime trop le confort pour perdre mon job. Me voilà obligée d'annuler mon rendez-vous avec Sandrine. La mort dans l'âme. J'avais la haine. Cet après midi là j'ai été encore plus cassante avec mes subordonnés. Ils ont dû me détester et j'ai cru entendre la stagiaire dire que mon mec avait dû me rater la nuit dernière. Le problème résolu, il était 18h. Trop tard pour voir Sandrine. Le week-end.

J'étais à cran. J'ai voulu me libérer de cette tension en me donnant à mon mari comme jamais. Mais son classicisme et sa peur que ses parents nous entendent ont tout gâché. Le lundi j'étais encore plus à cran. J'ai craqué. Pleuré dans les wc. Pris soudain d'une folle envie. Et je me suis caressée dans les wc. En pensant à Sandrine. A son visage. A son sourire. A sa voix. C'est la première fois que j'agissais ainsi.

En revenant à mon bureau, j'étais mieux, charmante avec mes collaborateurs, et c'est fois là j'ai vraiment entendu la stagiaire dire que ce week-end j'avais dû avoir droit à ma ration...J'ai souri. Et j'ai décidé de proposer à mon boss de la garder à la fin de son stage. Elle ne saura jamais pourquoi j'ai appuyé son dossier.

La journée s'écoule doucement. Mais je me sens encore mal. Pas envie d'aller encore me soulager dans les wc. Je meurs d'envie de parler à Sandrine. Mais vu que je lui ai fait faux bond le vendredi, j'hésite à la relancer.

Mon portable qui sonne. Mon coeur qui bondit. C'est Sandrine. Comme une adolescente, je me surprends à fermer la porte et parler tout doucement. A écouter sa voix me raconter son week-end et ses délires avec ses copines. Sa nuit de sexe dans un pub, ce concours de fellation qu'elle a gagné...je reste songeuse et troublée.

Me dit qu'elle revient le week-end prochain. Me demande si je suis libre samedi soir. Je lui réponds que je vais essayer de me libérer. Dans ma tête ce n'est pas déjà « essayer » mais c'est sûr que je suis libre. Je ne veux pas cependant montrer à cette gamine dans tel état d'esprit et d'excitation je suis. Elle me trouble et je me sens vraiment comme une ado vivant son premier émoi. Le soir venu je dis à mon mari que la samedi soir j'ai une réunion prévue qui risque de durer jusque tard dans la nuit. Un client étranger. Ce n'est pas la première fois. Mais pour la première fois je lui mens.

J'ai passé la semaine à attendre ce samedi. Me demandant comment m'habiller. Sandrine m'avait dit de passer la chercher chez son amie Virginie et que nous irions toutes les deux dîner et passer la soirée dans un pub. Comme deux copines.

Le samedi est passé trop lentement à mon goût. Le soir venu, j'ai quitté mon mari et mes enfants sur les coups de 17h. Envie de réfléchir un peu avant de rejoindre Sandrine et aussi pour forger mon alibi du client étranger que je devais soi-disant chaperonner avec mon assistante...chercher à l'aéroport, installer à son hôtel et travailler aussitôt le dossier avec lui et mes collaborateurs. J'avais dit à mon mari que je l'appellerais dans la soirée.

Je pars donc. Me promène. Je pense à Sandrine. Une peur me prend. J'hésite une seconde à rentrer chez moi et dire à mon mari que le « client » a loupé son avion. Mais j'ai trop envie de voir Sandrine en chair et en os pour reculer. De toute façon, je me dis que je vais juste faire la connaissance d'une jeune fille un peu délurée avec qui je corresponds depuis 4 semaines. Rien de plus. Parler, boire un verre, dîner..rien de mal à ça. Ses aventures lesbiennes m'intriguent d'autant plus que j'ai compris qu'elle me disait aimer énormément les hommes.

L'heure du rendez-vous approche. Je me gare. Je descends. Quelques pas. L'immeuble. Un interphone. Une voix me répond. Pas celle de Sandrine. Je monte. Du bruit. La porte s'ouvre. J'entre. Une dizaine de filles. Très jeunes pour la plupart. Je suis la plus âgée. Je me demande ce que je fais là. Je pensais dîner seule avec Sandrine et me voilà entourée de jeunes filles qui m'embrassent, me débarrassent, me proposent de boire un verre, m'interrogent et point de Sandrine. J'ai envie de partir. J'allais le faire quand Elle est apparue. Encore plus belle que sur ses photos. Délicieuse dans un petit mini jupe minimaliste. Un corps de rêve. Je suis hypnotisée par sa beauté, sa grâce, sa façon d'évoluer dans l'espace. Le sentiment qu'elle ne marche pas mais qu'elle flotte..je sais que cela ne veut sans doute rien dire pour vous mais je n'ai jamais vu une telle grâce. Et ce sourire. Enjôleur. Sandrine qui se penche. Je m'attends à une bise sur la joue. Mais ses lèvres se posent sur les miennes. Je suis surprise. C'est la première fois que j'embrasse une autre femme. Sandrine qui passe sa langue sur mes lèvres, sa langue qui insiste, essaie de forcer le barrage de mes lèvres, je me surprends à repenser à sa confession et son premier baiser avec son amant. Et j'ouvre mes lèvres. Je n'ai jamais éprouvé autant de plaisir. De toute ma vie. Sa langue qui s'enroule autour de la mienne, explore ma bouche, avale ma salive, me gobe littéralement, je fonds devant cette gamine qui a su mieux que tous les hommes que j'ai connu me faire fondre. Je n'ai plus envie de partir. Elle cesse de m'embrasser. Se détourne de moi. Je la regarde s'éloigner. J'ai les larmes aux yeux. Envie de sentir de nouveau sa bouche m'envahir. Ses amies autour qui parlent mais je ne les entend pas. Je ne vois qu'elle. Sandrine qui revient. Un verre à la main. On trinque. Un « à notre première nuit ensemble » qui me trouble. Je ne pense même pas à la corriger. J'ai envie de cette minette. Virginie qui me dit qu'on va dîner dans un resto branché puis qu'on va dans un club de filles. Une première pour moi. Je ne sais plus où j'en suis.

Sandrine qui me dit qu'elle doit encore se coiffer. Je la regarde. Elle est sublime. Virginie et les autres qui se préparent. Sandrine qui leur dit de partir devant. Qu'elle viendra avec moi. enfin plutôt que je viendrai avec elle. Me voilà seule avec cette fille.

Elle part. M'appelle. Je pense qu'elle veut que je l'aide à se coiffer. J'arrive dans une chambre. Sandrine est là. Nue. Debout devant une glace. Elle se regarde. Je ne peux détacher mon regard de ce corps juvénile et pourtant déjà si bien formé. Des seins qui se dressent en forme de poire, des courbes fascinantes, un petit cul rebondi, un petit puits d'amour lisse, aucun poil, je n'ai jamais vu un aussi joli corps. Pourtant par ma profession, j'ai assisté à de nombreux défilés et les filles étant souvent pressées par le temps se déshabillent sans aucune gêne. Je n'ai jamais éprouvé de désir pour un corps féminin, juste constaté la beauté de certaines filles, une plastique irréprochable, parfois ajustée par la main de chirurgiens plastiques. Mais Sandrine est incontestablement naturelle. Une fraîcheur se dégage d'elle et un charme indéniable de chacune de ses courbes. Elle se tourne de droite à gauche. Comme si elle se regardait mais je sens bien que ce spectacle est pour moi. Je reste la gorge sèche devant ce spectacle. Je me sens perdue. Mon regard qui accroche le sien. La voilà qui s'approche de moi. Je regarde derrière moi. Nous sommes seules. La porte de la chambre est ouverte. Je pourrais partir et pourtant je n'en ai aucune envie. Sandrine qui s'approche, me regarde, me sourit, prend ses seins dans ses mains, les caresse et me demande « comment les trouves tu ? un peu petits non ? ». Je n'ai jamais d'aussi jolis seins. Une folle envie me prend de les caresser, de les lécher. Et soudain je ne me contrôle plus. Je m'avance vers Sandrine. Qui continue de me regarder. Se colle à moi. Je sens ses seins contre mon corps. Mes tétons qui durcissent. Ses mains qui caressent mon dos. D'une main experte, elle fait glisser la fermeture éclair de ma robe. Je me retrouve très vite en dessous (string et sg) devant cette minette. Je ne sais pas comment faire. Je suis paniquée. Sandrine qui me regarde, je me penche vers elle et sa bouche s'empare de la mienne.

Là je suis hystérique. Je me colle à ses seins, les embrasse, les caresse, titille les tétons, gobe ses seins, je suis folle de sa poitrine, je me sens mouiller comme une folle, elle me caresse la nuque, gémit, me dit que c'est bon, je mordille, me repousse légèrement, me dit que c'est fragile, mais je n'ai qu'une envie, les sentir encore dans mes mains, les lécher..Sandrine qui de nouveau s'empare de ma bouche, ses mains qui se collent à moi, je suis contre elle, ses seins contre moi, ma chatte qui s'humidifie, sa main qui glisse entre mes cuisses et se colle à ma chatte. Je mouille comme une folle. Elle se met à genoux devant moi. Je caresse ses cheveux, sa nuque, fait glisser doucement mon slip et sa bouche se colle à ma chatte, sa langue glisse entre mes cuisses, écarte mes lèvres, je gémis, c'est trop bon. Je jouis dans sa bouche. Jamais connu une telle extase. Le plaisir de l'interdit sans doute, la situation. Elle continue de me dévorer le sexe, écarte mes lèvres, sa langue je la sens qui fouille mon sexe, ses doigts qui écarte mes lèvres, sa langue et ses doigts qui me pénètrent.

......

D'y penser ma chatte s'humidifie. Permettez moi de ne pas vous en dire plus. Simplement que cette nuit a été pour moi une révélation. Nous avons fait longuement l'amour avec Sandrine. Nous sommes finalement parties rejoindre ses amies. Moi à regret. Mais Sandrine me disait qu'elle voulait que tout le monde sache que j'étais à elle. Le resto. Ses amies en plein délire. Les hommes autour qui bavent devant ce parterre de jolies filles. Qui s'embrassent sans aucune gêne entre elles.

J'arrive avec Sandrine. Des cris, les filles qui se lèvent à tour de rôle pour m'embrasser. Pas besoin de commentaires elles ont compris que Sandrine et moi..et comme Virginie leur a dit que c'était ma première aventure bisexuelle...

Je me surprends à espérer un baiser de Sandrine. Pourtant des couples autour et des hommes. Quand j'y pense, j'aurais pu rencontrer dans ce restaurant des gens que je connais. Mais sur le moment cela m'importait peu. Je désirais juste ressentir de nouveau le désir de Sandrine, entendre ses compliments sur mes seins, sur mon parfum..la savoir désireuse de me faire de nouveau l'amour. De nouveau elle m'embrasse. Un long baiser. Plus rien ne compte. Sandrine qui me regarde et me dit ce mot qui me transporte dans un autre monde. Ce « je t'aime » je sens qu'il n'est pas jeté ainsi mais qu'il est profond. Et je me surprends à lui répondre la même chose. Cet élan que j'éprouve je dois avouer que je ne l'ai jamais ressenti aussi fort avec n'importe quel homme, ni même mon époux.

........

La soirée s'est écoulée trop vite. Le club finalement Sandrine a dit qu'on pouvait s'en passer. C'était mieux ainsi après tout. Je ne rêvais que de me retrouver dans ses bras, dans un lit avec elle. Etrange comme une minette de 18 ans agit sur toutes ces filles plus âgées qu'elle pour la plupart comme une meneuse, un véritable chef de bande. Toutes ces filles qui me parlaient ce club, il a suffit que Sandrine dise qu'elle ne souhaitait pas y aller finalement, pour que toutes acquiescent. Elle a incontestablement une âme de leader.

Le retour à l'appart. Ma jalousie qui prend le pas quand je vois Sandrine embrasser une autre fille. Une américaine blonde. Qui je n'en doute pas a plus d'expérience que moi en la matière. Mes larmes que je ne peux empêcher de couler. Carine qui vient me consoler. Et Sandrine qui apparaît. Me prend dans ses bras. Me dit qu'elle aime le sexe. Que je ne dois pas lui en vouloir de céder à d'autres désirs. Nous avons refait l'amour. Pas seules. Des filles autour. Des bouches qui se mêlent à celle de Sandrine pour me faire jouir. Mais pourtant elle est la seule que j'ai accepté d'embrasser. La seule que j'accepte.

J'écris cette confession et j'hésite à la publier. C'est à Sandrine que je veux m'adresser. Je vais lui envoyer cette confession. Elle décidera. J'ai envie de te parler Sandrine. De cette nuit passée avec toi, des émotions, de ce que je ressens, de ma fuite. Tu décideras aussi de publier ou non cette suite. Je crois déjà connaître la réponse. Je pense savoir comment tu fonctionnes et je me livre à toi, à eux aussi, comme jamais auparavant.

J'avais de nouveau joui dans tes bras. J'étais si bien et la réalité est revenue me rattraper. La police qui vient. Un voisin qui se plaint du bruit. La tête des policiers en voyant ce parterre de jolies filles nues pour la plupart. J'ai eu honte à cet instant. Pas honte de toi. Une peur que je n'ai pu contrôler. J'ai pensé à mes enfants, à ma position sociale, à mon boulot, à mes parents. Etrangement pas à mon mari.

Je suis partie. Je me souviens que tu m'as rappelée. Mais je ne me suis pas retournée. Du moins sur le moment. Quand j'ai enfin tourné la tête, tu avais disparu. Je regrette ma fuite. Le retour chez moi a été horrible. J'ai failli avoir un accident. Je regardais à peine la route, la circulation heureusement étant peu nombreuse à cette heure.

Arrivée chez moi, j'ai pris une douche. Pour retirer tes odeurs, ton parfum et ces traces de ma jouissance. Peur que mon mari ne se rende compte de quelque chose. Je me suis couchée auprès de lui. Peur qu'il ne se réveille et me sollicite. Je regrette parfois qu'il ne soit pas assez entreprenant mais là je n'aurais pas su répondre à son attente. J'ai pensé à toi, à tes baisers, à ta peau, et je me suis caressée en pensant à toi. Je me suis levée ne trouvant pas le sommeil. Et je t'ai appelée. Ton répondeur (c son numéro perso). Je n'arrivais pas à te laisser de message. J'ai appelé de nombreuses fois. Envie d'entendre encore ce message. Peur que tu ne répondes. Je ne savais pas quoi te dire. Que j'étais perdue. Que cette nuit a remis en question ma vie.

Que tu m'as apporté certaines réponses à mes interrogations. Finalement j'ai été voir mes enfants. Ils dormaient. Je suis restée un long moment à les regarder. J'ai rejoint mon mari. Il dormait toujours. Heureusement. Je me suis endormie en pensant à toi. J'ai peu dormi. Mon mari, les enfants. Des questions. Des mensonges. Je ne cesse de penser à toi. Mon mari qui m'interroge sur ce « rapport » que je tape. Encore un mensonge. Cette confession m'aide à faire le point. Je sais où j'en suis. Enfin je crois. Je veux surtout te parler. Entendre ta voix. Tu dois dormir.

..........

Je viens de te parler. J'ai bien senti que tu n'étais pas seule. Cette américaine était sans doute près de toi et j'ai senti qu'elle n'était pas endormie. Tes soupirs, tes silences..m'ont fait mal. Pourtant je n'arrive pas à t'en vouloir.

Je ne cesse de penser à toi. Ma vie me semble vide sans toi. J'ai ouvert une « couvercle » que je vais avoir du mal à refermer. Que je ne veux surtout pas refermer. Je veux te revoir et vivre cette relation avec toi. Encore des mensonges. Je pense à mes enfants. Etrange comme je ne pense pas une seconde à mon mari. Comme si mon amour pour lui n'existait déjà plus. Je ne dois pas dire ça. Encore moins le penser. Mais cette nuit a bouleversé ma vie. Mon train train quotidien. Cette promotion à laquelle j'aspire et qui m'est promise dans quelques semaines ne m'a jamais aussi peu intéressée. Etrange comment toi une jeune fille de 18 ans tu as su m'apporter plus que tous les hommes que j'ai peu connaître.

Je t'ai avoué des choses que mon mari après 8 ans de mariage ignore. Je brûle de jalousie de te savoir dans d'autres bras. Je pleure. Mon mari qui m'interroge du regard. Les enfants qui se taisent. Encore des mensonges. Parler de fatigue, d'un trop plein de tension...alors que j'ai découvert dans tes bras un plaisir insoupçonné et dans ton absence une tristesse infinie.

.........

Je viens de t'appeler. J'ai fondu en entendant ta voix. Savoir que tu repars chez toi, je n'ai pu retenir mes larmes. Heureusement que je m'étais mise à l'écart. Je t'ai suppliée. Mais je comprends que ta vie ne soit pas ici. Tes études, ta famille...Tu as accepté qu'on se voit avant de partir. Je viens de dire aux enfants que nous allions au Parc Monceau. Mon mari qui me dit qu'il y a des parcs plus près. Comment lui dire que ce parc je m'en fous mais que c'est toi que je désire voir. Encore des mensonges. Ma vie devient un mensonge. Et pourtant je ne regrette rien.

............

Te voir a été un bonheur et une déchirure. Sur la route j'étais silencieuse. Mon mari qui parlait, les enfants qui chahutaient. Moi qui pensais à toi. Mais comment te dire que tu as bouleversé ma vie alors que tu pars ?

Le parc. Les enfants. Le manège. Mon mari qui me dit que j'ai eu raison de venir ici. Moi qui te cherche du regard. Qui te vois. Encore plus belle qu'hier soir. Moulée dans un short. Je te désirais. Et je t'ai menti à toi aussi. En te disant « oui ». Pardonnes moi mais cela n'a pas de sens. Je n'arrive pas à dormir. J'ai fait l'amour avec mon mari. Il en avait envie. Moi pas du tout. J'ai simulé. Mon désir et mon plaisir. J'espère qu'il ne s'est rendu compte de rien. Je ne crois pas. J'en suis sûre en fait.

Je vais demander le divorce. Je n'ai rien à lui reprocher. Sauf de ne plus l'aimer. Il va croire sans doute qu'il y a un autre homme. Je ne me vois pas lui dire que c'est une jeune fille de 18 ans qui me fait brûler de désir et que pour elle je suis prête à foutre en l'air toute ma vie.

Je pense Sandrine que toi aussi tu te mens. Cette quête frénétique d'hommes, ces aventures multiples masculines et à plusieurs, me font penser à V. Comme toi, elle multipliait les aventures, changeant chaque semaine de « fiancé ». Elle passait auprès des autres pour une fille facile. Pour moi elle était ma meilleure amie et je souffrais de la voir ainsi se donner à des hommes qui ne la valaient pas. Jusqu'au jour où elle m'a avouée qu'elle se trompait et qu'elle refusait de reconnaître ainsi sa préférence pour les femmes. Elle m'a dit que je lui plaisais. Je l'ai rejetée, la traitant de « malade » et j'ai rompu tout contact avec elle. Je le regrette aujourd'hui pour la première fois. Comme toi, elle a voulu se cacher la vérité et quand elle a voulu se révéler, tous nous l'avons rejetée. Je ne veux pas qu'il t'arrive la même chose.

Tu ne peux dire cette vérité à tes proches. Laekhena t'a révélée mais j'ai bien senti que tu n'éprouvais pas pour elle un réel attachement. Plus une reconnaissance de t'avoir fait découvrir ce plaisir. Je pense mieux te connaître que tu ne te connais. Ou surtout que tu ne veux te voir.

............

La nuit a été horrible. Je suis à mon bureau. Je t'envoie ma confession. Tu décideras. Je te fais confiance. Je vais voir un ami avocat ce midi. Lui dire que je veux demander le divorce. Surtout ne pas perdre mes enfants. Cacher mes sentiments pour toi. Je pourrais continuer à mener cette vie et te voir en cachette. Mais je ne veux plus qu'il me touche. Plus vivre une autre fois comme hier. Merci Sandrine.

Je t'aime. Notre amour va être difficile à vivre. Mais je me sens prête à tous les combats pour toi. J'ai pleuré ce matin en écoutant ton message. J'ai pleuré en t'entendant me dire que tu avais pris conscience que les hommes et toi c'étaient une erreur. Que ce n'est pas eux que tu aimes mais le sexe.

Je vois que la nuit porte conseils et que mes paroles au Parc t'ont donné à réfléchir cette nuit. Je ne te demande rien Sandrine. Cette décision de divorcer est la mienne. Je serai toujours là pour toi. Je rêve de me retrouver dans tes bras. Je t'aime.

Carole.

Petit mot de Sandrine :

J'ai hésité à poser cette confession de Carole sur ce site. Mais je ne peux oublier que ma confession m'a beaucoup aidée. Les réponses que j'ai pu ainsi susciter m'ont permises de tracer ma voie. Merci à ce site. C'est bizarre à dire.

Sébastien je comprends ton interrogation. Comment peut-on aimer la « queue » comme tu dis et en même temps dire qu'on aime pas les hommes. Pourtant c'est la réflexion que m'a faite Carole hier. Pas dans ces termes, dans sa bouche c'était plus classe, plus sensuel. Mais elle a raison. Je me mens depuis trop longtemps. Je suis reconnaissante à Laekhena de m'avoir ouverte à une autre sexualité. Mais je ne l'aime pas d'amour. Elle l'a compris. C'est une fille bien.

En voyant Carole, j'ai eu un coup de foudre. J'ai voulu l'ignorer et « baiser » avec d'autres filles. La faire souffrir, qu'elle s'écarte de moi. Mais je n'arrive pas à l'oublier de mon côté. J'ai décidé de ne plus me mentir. D'assumer enfin mes vrais désirs. Cet enfant que je porte, je vais le garder. Carole me trouve trop jeune. On verra bien. Mike, Fred...j'espère qu'ils comprendront. Comme tous ces mecs que j'ai pu rencontrer par cette confession sur ce site, à qui j'ai adressé mon journal intime, toutes ces aventures masculines que j'ai vécues. Sans intérêt.

Pascal tu avais raison en disant que je souffrais. Je souffre de me cacher. Merci à tous pour votre gentillesse. Ma messagerie sera toujours ouverte et j'aurais toujours plaisir à vous parler. Mon tel (enfin celui pris à Fred) je le garde. Pas envie de le changer.

Malgré tout ce que j'ai pu me dire, Fred je l'ai sincèrement aimé. Mike aussi. Mais Carole elle est ma Vie. Je sais que pour beaucoup (Pascal, Sébastien,..) je vais sans doute trop vite mais qu'il est bon d'aimer.

Tous ces hommes que j'ai connus n'ont pas su éteindre en moi ce besoin effréné de faire l'amour. Ni les autres filles. Carole a su me satisfaire. Je veux y voir la preuve que Elle est mon Amour, celle qui m'est destinée.

Une dernière chose. Philippe (d'Orléans) je sais que tu te faisais une joie de me voir. Tu m'as avoué que tu n'avais jamais trompé ta femme et que ce serait pour toi une première. Désolée de te gâcher ton plaisir ainsi. Je ne déteste pas les hommes. J'ai trouvé dans beaucoup d'internautes des personnes sensibles, de vrais amis.

J'espère que vous ne m'en voudrez pas. Et que mon enfant venu, vous accepterez de partager avec moi le verre de l'amitié. Je vais quitter mes parents. Venir à Paris. Beaucoup d'incertitudes. Mais vivre loin de Carole m'est impossible.

Je t'aime Carole. Je sais que ton choix va beaucoup te coûter. Je saurais attendre. Mais je sais qu'un jour nous pourrons enfin vivre notre Amour au grand jour. Malgré les préjugés. J'espère que cette confession saura en faire tomber certains.

Je vous embrasse tous.

Sandrine.

 

Par Delphine - Publié dans : Lesbiennes
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